Il y a comme cela des choses qui vont et qui viennent, comme le soleil et l’argent.
Pour le soleil, quand il nous abandonne vraiment comme cet été et cet automne encore – alors que septembre a toujours représenté l’espoir des étés indiens lémaniques – il y a deux solutions.
La verticale, ou le sud. Au-dessus des nuages, voler pendant quelques semaines sans atterrissage, ou alors, s’installer une navette spatiale, un hôtel flottant dont le dessus des nuages est la plage très privatisée. Attention cependant, bouée obligatoire, de préférence de type montgolfière. Ou alors le sud.
Plus classique, mais plus simple (pour la bouée, surtout). Le choix ne manque pas: Chypre, la Sicile, les îles des mers du sud – ou plus simple, plus proche et plus accessible, Nice par exemple. D’ailleurs, je vous écris de la Promenade des Anglais, les avions décollent continuellement au-dessus de la baie des Anges, il n’y a pas un nuage dans le ciel.
Comme quoi, le soleil est toujours là, même quand il n’y paraît pas. Il s’est juste déplacé, très légèrement. Il suffit d’aller le chercher là où il est, tout près en fait…
Juste un décalage
Il en va de même de l’argent. Il ne disparaît pas, il se déplace, et souvent, ce déplacement est encore plus subtil, juste un décalage. Prenons l’exemple de Londres. La banque Lehman Brothers fait faillite, cela concerne plusieurs milliers d’employés pour la succursale londonienne, avec licenciements immédiats, absence de toute considération de compensation – sans oublier non plus les pertes des clients de la banque. Eh bien, dans ce même Londres, le même soir, Sotheby’s a vendu avec un succès maximal le veau aux œufs d’or et quelques autres 200 œuvres de l’artiste anglais Damien Hirst, illustre millionnaire issu des YBA, les Young British Artists émergents au tournant des années 90.
Investissez dans l'art
Ceux qui ont acheté ont toujours de l’argent, et ceux qui ont vendu, de même. Comme le soleil, l’argent ne disparaît pas, ou du moins, pas encore. Il suffit d’aller le chercher là où il est… pas forcément vertical, pas forcément au sud, mais par exemple, sur le marché de l’art, de préférence aujourd’hui à celui des devises.
Investissez dans l’art plutôt que dans la banque – et non non, je ne prêche ni pour ma paroisse ni pour ma galerie, même si je dois avouer, que j’ai toujours eu un faible pour les artistes, de préférence aux banquiers. C’est aussi la diversité des goûts qui fait la richesse du monde…
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