dimanche 1 juillet 2007

Michel Ritter doit encore gagner

Michel Ritter est mort avant d'avoir pu donner tout ce qu'il pouvait donner, surtout face à cette Suisse si frileuse en art contemporain. Heureusement, l'Office fédéral de la culture lui a tout de même décerné en 2005 le Prix Meret Oppenheim, prix dont il distribua la somme entre trois lieux d'exposition alternatifs. Mais à peine est-il disparu que l'Union pour la démission culturelle (UDC) hurle: nous avons perdu contre Ritter vivant, mais nous gagnerons contre Ritter mort! Et le conseiller national Freysinger de proposer de fermer le Centre culturel suisse à Paris. C'est vrai, en quoi peut-il servir un pays qui se refuse à l'ouverture sur l'Europe? Heureusement, Mario Annoni, le président de Pro Helvetia, semble veiller au grain: «Nous voulons que la culture suisse soit présente partout dans le monde... et le Centre de Paris ou celui de Rome restent des phares essentiels dans les relations avec nos voisins. Nous avons la ferme volonté de maintenir le Centre Poussepin. Il est devenu un des passages obligés de la vie culturelle parisienne. Michel Ritter a su l'ancrer dans la création contemporaine.»
Après tous les soutiens reçus de son vivant - à Genève notamment de Véronique Bacchetta - Michel Ritter mort a celui d'un de nos plus grands artistes, Thomas Hirschhorn, publié dans Le Temps [...]. Il explique que Ritter savait non seulement aimer le travail d'un artiste, mais se décider pour le travail d'un artiste: «En tant qu'artiste, je peux mesurer la différence entre choisir un travail - ce qui est déjà très beau - et prendre la décision pour un travail - ce qui est exceptionnel.»
L'amour de l'art, dit encore Hirschhorn, procède du désir et de la passion. Et selon Deleuze, faire de l'art, c'est faire acte de résistance contre la mort. Pour résister contre celle de Michel Ritter, nous avons dès aujourd'hui à nous décider pour l'art, et à faire acte de création, et non de destruction, au Centre culturel suisse à Paris. Pour que Michel Ritter gagne, mort comme vivant, contre les fossoyeurs de la culture.

Publié dans Le Temps, 5 juin 2007

Océans à mains nues


Traverser les océans à mains nues l’Atlantique puis le Pacifique Nord encore et encore avec les avirons comme seuls compagnons couper les cals au creux de ses paumes à la lame du couteau passer des nuits à écouter respirer les baleines des jours et des semaines à vents contraires s’enivrer de cette gestuelle simple qu’est celle du rameur frapper l’eau élever les avirons frapper l’eau élever avirons cette alternance sans fin entre l’appui dans l’eau et le dégagé entre la traction et le relâchement l’endurance c’est le temps il faut du temps pour être endurant et c’est surtout cette capacité de te ressourcer en même temps que tu travailles tu dois mesurer connaître maîtriser à la perfection pour travailler toujours en aérobiose pour que la consommation de glucose soit parfaite et la production d’acide lactique pratiquement nulle pour éviter absolument l’acidose la production d’acide lactique 129 jours dans le Pacifique Nord je repars je me prépare je pars 129 jours seul à m’évader quand tu maîtrises parfaitement tu peux t’évader tu vois le passé et le futur c’est un privilège de l’endurance que de partir à l’évasion je suis souvent absent mais il faut se raccrocher à cette Terre sinon tu t’évades complètement dans le Pacifique j’ai flashé plusieurs fois les flashs sont proches du départ je ne veux pas ne pas revenir l’endurance c’est le temps et la durée pour pouvoir traverser des océans sans t’arrêter il faut ce temps de récupération la traction le relâchement la respiration la traction le relâchement la respiration ce sont des temps obligatoires c’est comme le requin il est toujous en chasse il ne se repose jamais entièrement il ne repose que certaines parties de son corps l’homme croit qu’il est le prédateur numéro un mais le requin est bien plus fort alors moi aussi je fais reposer certaines parties de mon corps sur l’eau ou dans la vie je suis ce que je suis un mec bien quand tu as dit bien tu as tout dit je vais à l’essentiel je suis heureux parce que c’est difficile endurance n’est pas performance c’est un choix une volonté quand tu pars sur du très long terme tu dois être certain de tes choix il faut savoir ce que tu veux et ce que tu ne veux pas moi je veux repartir du Japon et arriver sous le Golden Gate à San Francisco l’endurance c’est la recherche du Graal le pur idéal ce n’est ni la réussite ni le succès mais la limite dépassée l’endurance c’est le contraire de l’instant c’est la connaissance la maîtrise de soi c’est un choix solitaire moi j’ai choisi la solitude dans l’endurance tu deviens de plus en plus seul de plus en plus libre et solitaire l’endurance c’est l’élite j’aime les gens qui rayonnent et il y a un rapport étroit entre endurance et rayonnement je m’intéresse aux gens qui croient qui s’engagent dans la durée qui n’ont pas beaucoup de talent ni beaucoup de moyens mais qui font des choses grâce à leur endurance psychique ou physique ce n’est pas très différent mais moi je suis un sportif je suis d’abord dans l’endurance physique tu n’es jamais endurant que dans un seul domaine mais l’endurance irradie elle contamine le reste l’endurance dans un domaine est un levier pour les autres les gens endurants sont toujours intéressants quel que soit leur domaine il faut s’entraîner s’entraîner toujours les vrais hommes créent leur propre chance il faut être exemplaire avoir un niveau d’exigence très élevé souvent cela dérange cela rend suspicieux je veux repartir c’est très difficile à expliquer cette adrénaline cet engagement il faut être dur avec soi-même et aussi avec les autres l’océan lui aussi est endurant il a un formidable système de régénération il est plein de poésie l’animal le plus endurant c’est la baleine la migration des baleines pour mettre bas un petit elle traversent toutes les eaux froides pour aller accoucher en eau chaude tout cela au détriment de leur propre vie et les saumons aussi ils remontent les rivières jusqu’à la mort et les oiseaux migrateurs les oiseaux qui font des milliers de kilomètres il y en a plein qui n’y arrivent pas migration dureté amour ensemble force tout est fragile

Endurance : Emmanuel Coindre
Paroles : Barbara Polla
Photographie : Ornela Vorpsi

Publié dans NUKE, été 2007

L’art et la culture au chevet de la consommation

Lorsque la mode devient prescriptrice de valeurs, le vêtement ou l’objet ne peuvent plus se résumer à une valeur d’usage. Ils doivent se charger de sens et contribuer à situer l’individu dans son environnement social. Ainsi, la valeur culturelle du produit semble aujourd’hui bien plus importante que le produit lui-même. Il ne s’agit plus de vendre tel ou tel produit, mais bien de promouvoir tout un langage culturel, toute une grammaire comportementale. Pour définir ce langage, cette grammaire, les marques font de plus en plus souvent appel aux artistes d’aujourd’hui.

On n’achète plus un sac Longchamp, mais un objet d’art créé par Tracey Emin - artiste anglaise tellement people que même les clochards, dans les rues de Londres, l’appellent par son prénom - et sur lequel elle a brodé ce message intemporel: «Always Me». On n’achète plus une simple valise Louis Vuitton, mais une mise en scène artistique plus ou moins complaisante de la nudité féminine sous toutes ses formes et toutes ses couleurs, réalisée par Vanessa Beecroft, star incontestée des «tableaux vivants» selon ses propres termes. On n’achète plus seulement une robe de Piazza Sempione – mais une critique intellectuelle de l’esthète le plus pointu d’Italie, Stefano Arienti, distillée par la plus belle, la plus désincarnée et la plus intemporelle des modèles qui lui furent proposées.
La recherche de sens, constante chez l’humain depuis la nuit des temps, se nourrit donc désormais de la philosophie des marques. Plus celles-ci sont puissantes, plus emblématiques seront les personnalités auxquelles elles font appel pour répondre à la demande de leurs clients-consommateurs-amateurs de sens. Le monde de la mode n’a aucune difficulté à vampiriser les artistes auxquels il offre non seulement une visibilité inespérée mais aussi des moyens de production hors de la portée de l’immense majorité des lieux artistiques et culturels.

En même temps qu’il devient prescripteur, le commerce de luxe devient donc, par nécessité, également intelligent et cultivé, voire provocateur. Cette «cérébralisation» de la mode s’étend d’ailleurs, au-delà du produit, au lieu de vente, qui lui aussi doit être porteur de sens. Le décloisonnement des espaces est l’une des manifestations de cette évolution. On mange chez Armani, on lit à St. Martin’s Lane, on n’entre plus chez Helena Rubinstein mais dans une «beauty gallery». A Paris, Colette est un modèle du genre: on vient certes acheter des produits qui ne sont en vente nulle part ailleurs, mais aussi boire du jus de gingembre et manger des légumes santé, utiliser le réseau wifi, et surtout découvrir les dernières oeuvres video des artistes à la mode.

Finalement, cette nécessité de sens ne concerne pas seulement la mode, mais aussi le monde de l’alimentation. Si les artistes sont peu appelés à la rescousse du marché des légumes ou des laitages, la culture environnementale est par contre souvent promue pour vendre les salades. Il est désormais indifférent qu’elles soient bonnes, pourvu qu’elles procèdent de la contre-culture bio, dont l’objectif final, comme le soulignent Heath et Potter (Révolte consommée, le mythe de la contre-culture, 2005) reste la consommation. La culture, artistique ou bio, définit un art de consommer qui justifie à lui seul la poursuite de la consommation.

Publié dans L'AGEFI, 2006

La post modernité et la norme fashion

La post-modernité définit cet état ultérieur à la modernité où la logique de rupture n’a plus d’objet - même si la rupture se poursuit artificiellement par ce qui est devenu une «tradition de la nouveauté». Jean Baudrillard qualifiait ces ruptures factices d’ «hypertéliques», c’est-à-dire prolongées au-delà de leur fin. La disparition des oppositions dialectiques fortes – même celle entre la gauche et la droite est devenue bien molle – a fait le lit d’une société anomique. En l’absence d’opposition, les règles deviennent sans objet, et l’individu, abandonné par les normes, se retrouve seul face à lui-même dans le vide laissé par la disparition des prescriptions sociales. L’individualisme si souvent critiqué de nos sociétés post-modernes n’est en fait que la conséquence de l’abolition des règles et des prescriptions. Si personne ne dit à personne comment il doit se comporter, l’individu se doit d’exister par lui-même et d’assumer en toute solitude la responsabilité de chacun de ses actes. Ou de ne pas l’assumer…

Mais la soif de prescription est si grande qu’en l’absence de prescription sociale, une prescription économique et consumériste fera parfaitement l’affaire. Le monde de la mode, plus que tout autre, se délecte de cette situation, et n’a pas attendu pour remplir le vide normatif par ses propres lois. Habillez-vous de telle manière et vous serez reconnu comme tel; celui qui ne se soumet pas aux règles sera exclu, exactement comme dans les sociétés traditionnelles. Ce nouveau rôle normatif de la mode explique l’importance extrême prise par les codes vestimentaires. Quand les règles de l’apparence se substituent au règles de comportement, l’apparence devient primordiale. Elle fait loi.

Les adolescents sont plus que tout autre groupe social à la recherche de normes. Pour se battre contre elles bien sûr, pour les outrepasser, voire les renverser. Mais quoi qu’ils en fassent, le besoin de normes fortes est si prégnant que leur absence rend les adolescents encore plus fragiles que nature. Heureusement, la norme vestimentaire est là: elle permet de définir l’appartenance à tel groupe ou tel autre et cristallise l’indispensable combat intergénérationnel. Même les rites de passage deviennent prescrits par la mode.

Même ceux qui se cherchent dans une opposition plus radicale encore se retrouveront à nouveau dans la mode. Comme le disent si bien Heath et Potter, dans Révolte consommée, le mythe de la contre-culture (Naïve, 2005) la mode toute-puissante va jusqu’à prescrire la forme de la rébellion. Celle contre la consommation passe par une forme de consommation à peine différente et la soi-disant lutte contre l’élégance par une nouvelle élégance: les vêtements «vintage», de seconde main, «customisés», remplacent pour un peu les vêtements classiques ou de marque. Mais il s’agit toujours de vêtements… L’individu reconnaissant se voit libéré du fardeau de ses responsabilités grâce à ce nouveau prescripteur indéfectible. Et à défaut des parents, de l’école ou de la société, Nike, H&M et Miss Sixty feront parfaitement l’affaire en attendant l’âge des Paul Smith, Inès de la Fressange ou Diane de Furstenberg, et plus tard encore des Armani, Chanel ou Dior. Mieux vaut être fashion victim que pas victime du tout!

Publié dans L'AGEFI, 2006

Le mass-tige, menace sur le luxe ?

Il n’est pas aisé de définir le luxe. Qualité, beauté, rareté, rêve, difficulté d’accès voire inaccessibilité, exclusivité et bien sûr prix sont quelques-unes des caractéristiques les plus fréquemment évoquées à son propos. Alors que d’aucuns se passionnent pour ces caractéristiques et les affinent toujours davantage, d’autres réfléchissent en termes de rentabilité à court terme et semblent parfois planifier eux-mêmes la fin du luxe. Quand Lagerfeld par exemple fait des vêtements pour H&M, la menace est grande, car la plupart des caractéristiques du luxe se délitent dans cette opération: la rareté, la difficulté d’accès, l’exclusivité et le prix. Mais le prestige de Lagerfeld devient alors accessible au marché de masse: c’est ce que les Américains appellent le mass-tige, un néologisme plus concret que le concept d’élitisme de masse. Aux Etats-Unis, la chaîne de magasins Target se spécialise dans ce segment: autrefois simple supermarché positionné dans le «pay less, get more», Target cherche aujourd’hui à intégrer le prestige et à l’offrir à ses clients tout en maintenant des prix très bas. Philippe Stark y promeut l’élégance du design pour tous et les portraits d’Isaac Mizrahi, signature du concept «fashion for everyone», envahissent progressivement les 1400 grandes surfaces de Target.

Dans ces conditions, que doit faire le luxe? Adhérer à sa propre démocratisation en se réjouissant de l’avènement du plaisir pour tous et du développement des marchés correspondants? Ou s’effrayer des risques de sa propre disparition? Probablement les deux. Mais le luxe doit surtout développer de nouvelles stratégies de différenciation qui permettent à la fois le plaisir démocratique et le maintien de ses fonctions essentielles: le rêve, la qualité, la différence. Si la demande persistante d’exclusivité et de rêve venait à être négligée au profit de l’accessibilité immédiate, alors le masse-tige préfigurerait non seulement la fin du luxe, mais également sa propre fin. Car pour que le mass-tige perdure, le prestige doit s’affiner et s’affirmer de manière de plus en plus forte, originale et sélective.

Un exemple intéressant de cette évolution est celui de la presse de luxe, avec comme paradigme Citizen K, le magazine français glamour qui se vend 1 euro, et qui vient d’être racheté par Edipresse. Citizen K se caractérise par une double orientation, d’un côté très accessible, mode et beauté, et de l’autre très avant-gardiste, intellectuel et créatif. Cet ancrage répond à la double cible de Citizen K: son lectorat à 1 euro et ses annonceurs à 10.000 euros. D’ailleurs, si ces annonceurs continuent à financer le produit, c’est que malgré son prix bradé, sa face prestige attire toujours les lecteurs les plus select. Dans tous les domaines, la démocratisation des produits contraint les producteurs à une excellence exacerbée et au maniement décomplexé d’un double langage, démocratique et hyper-élitaire. Ce double langage est indispensable à la survie du luxe dans le contexte actuel. Et comme le dit Frédéric Chaubin (rédacteur en chef de Citizen K), les dynamiques les plus fortes naissent toujours des contradictions assumées.

Publié dans L'AGEFI, 2006

New York la verticale, Los Angeles l’horizontale : ambition et post-ambition


Les villes ressemblent à la géographie des lieux qui les ont vu naître, et les structures sociales comme les interactions humaines, culturelles et créatives, ressemblent à leur tour aux villes qui les font vivre. Les architectes qui construisent ces villes, profondément marqués par les sociétés dont ils sont issus, reflètent dans leurs constructions les règles précises qui régissent au même moment ces interactions sociales. A Manhattan, seul le ciel est sans limites: on construit donc toujours plus haut. Plus dynamique aussi, plus grand, plus léger, plus proche du ciel, mieux que les autres, avec une volonté toujours plus forte de réussir, de sortir de l’ombre des rues, de marquer l’époque, d’exister aux yeux du monde. Debout. New York est le symbole même de la puissance verticale, une puissance que l’ouest tend à remettre en cause.
Car de l’autre côté du pays, Los Angeles l’horizontale s’étire sans fin le long de l’océan et à l’intérieur de terres autrefois désertiques. L’organisation de la ville se reflète dans ses moeurs: on passe ici davantage de temps à communiquer, à échanger, à générer la culture du futur en imaginant d’autres formes de vie, de sociétés et d’expressions culturelles, qu’à se positionner plus haut que les autres. Rencontres permanentes, même en l’absence de lieux de rencontre physiques: selon Dana Gioia, poète best-seller (un oxymoron qui n’est viable qu’aux Etats-Unis), qui connaît bien la côte ouest puisqu’il y a grandi, une nouvelle forme de bohème est en train de naître ici. Des communautés virtuelles en transit permanent, définies par les affinités culturelles de leurs membres, se déplacent et vivent par le truchement d’internet, de la microédition et d’autres technologies en invention permanente. En parallèle, la capitale du sud californien, subtil mélange d’une Amérique auto-admirative et d’une Amérique avant-gardiste, revient aujourd’hui sur le devant de la scène, non seulement du cinéma, mais aussi du multimédia, de la culture et du high-tech. Troisième cité hispano-américaine après Mexico et Buenos Aires, Los Angeles abrite aussi le plus grand nombre d'entreprises hispano-américaines des Etats-Unis: rien à voir avec une soi-disant paresse de sombrero!
Et pourtant, on parle désormais ici de position, ou d’attitude, post-ambitieuse. La post-ambition n’a rien d’une sous-ambition, elle ne correspond ni à une critique, ni à une soustraction d’ambition. Il s’agit d’une autre approche, ambition au-delà de l’ambition, plus personnalisée et plus éclatée à la fois. Chacun et chacune définit avec acuité ses propres objectifs, individuels et de groupe, hors des sentiers battus, sans contrainte et sans critères. Une libre ambition collective. L’attitude post-ambitieuse suppose en effet la rencontre de l’autre, la prise en compte de son potentiel, les échanges constants, l’effacement des distances réelles par la proximité virtuelle, le reconnaissance du rôle des collectivités. Comme le dit encore Dana Gioia, qui tout en écrivant ses poèmes a longtemps travaillé dans des entreprises de cette côte ouest qui l’inspire, «J'ai appris dans ce milieu des choses que les écrivains ne découvrent pas nécessairement dans la pratique de leur art, comme l'esprit d'équipe, et le fait qu'on peut accomplir beaucoup plus de choses si on crée une situation dans laquelle, en collaborant pour atteindre des objectifs communs, tout le monde pourra réussir.» L’esprit d’équipe s’accommode peu de la hiérarchie verticale. Mais à l’ouest, tout le monde crée. Ensemble. Couchés au soleil. Beyond ambition.

Publié par L'AGEFI, 2006

Handicap - Entre différence et ressemblance


Mon dernier Livre.