lundi 10 août 2009

Week-end de rêve?

Moi j’aime les vacances virtuelles. Economiques, écologiques, zéro stress : la réalité n’étant pas mise à contribution, le rêve reste parfait. Jamais d’embouteillages quand je pars en vacances dans ma tête… Mais si vraiment, ce week end de la mi-août, je voulais m’échapper, alors ce serait, bien sûr, en Suisse, en train, et dans les hauteurs… et allez, avouons-le, dans les plus beaux hôtels… une destination délicieuse d’ailleurs, pour les vacances virtuelles, ce sont les guides d’hôtels, à lire sur une terrasse urbaine en sirotant un café glacé. Tout est toujours parfait… Mais encore ?

Alors si vraiment… Saas Fee, total exotique. Village de montagnes lové sur lui-même, sans voitures, avec en son centre un hôtel cinq étoiles familial, un hôtel, que dis-je, un chalet en bois clair, avec de grands bols de pommes à la réception, la nature, la santé, les plus belles randonnées tout alentour, et des jeunes filles blondes en robe rouge traditionnelle et tablier blanc à dentelle qui vous montrent et vous expliquent, dans un angalis presque parfait mais avec le plus joli accent suisse-alémanique dont on puisse rêver, les trésors cachés de l’hôtel, dont le spa (Ferienart Resot & Spa tout de même !) et ses soins dans le foin… Ou alors urbain : le Dolder Grand, sur les hauteurs de Zurich. Là les sommets ne sont pas alentour, mais de l’autre côté du lac, l’Oberalpstock, le Krönten, le Sustenhorn, le Chli Spannort, le Piz Giuv, tous au-dessus de 3000 mètres, juste en face depuis la terrasse… et mon préféré, le Pilate, plus à droite, moins élevé mais au centre de la Suisse comme disait mon grand père qui du coup donna son nom comme troisième prénom à mon père. Le Dolder, pure merveille de l’hôtellerie suisse. Et même si c’est juste pour un café ou un soin au spa – ici plus exotique et méditatif que rural – vous serez accueilli avec la grâce Grand classe. Evidemment, la Maestro Suite, au sommet de la tour, avec ses poutres apparentes rousses style chalet de luxe… Bon je retourne dans mes rêves.

Et dans la réalité urbaine mais non moins bucolique : entre la rue de l’Arquebuse et celle des Lavendières, entre le Tiffany et la Barge. Chic et pas cher…


Publié dans les Quotidiennes, le 10 août 2009

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