Une autre de ces jeunes femmes entreprenantes, en attendant d’être entrepreneuses ? Inès Flammarion : un nom illustre dans les lettres, une famille de raison au cœur de laquelle Inès, née il y a vingt-quatre printemps, développe seule une passion pour l’art contemporain. Au cours des voyages de l’enfance, elle s’amuse dans les musées bien plus que de tout autre jeu proposé à son tendre âge. A dix-sept ans, elle obtient une bourse de l’Ecole de Christies, travaille chez Templon à Paris et Xavier Hufkens à Bruxelles, poursuit ses études en parallèle et se passionne pour le design et les arts déco et pour l’empreinte dont ils marquent la vie - par le cadre.
De retour à Genève, elle rêve d’y ouvrir une galerie un jour, mais en attendant d’avoir un acquis suffisant pour ce faire, s’engage d’ores et déjà pour la Cité. Elle a choisi pour ce faire le Centre d’Art Contemporain, vitrine de la création contemporaine locale. Elle rejoint le comité des Amis du Centre, seule femme aux côtés de Jean Altounian, Eric Bernheim, Werner Blatter, Pierre-Louis Chardier, Leslie Monoson, Stéphane Ribordy et Daniel Rinaldi, soulignant au passage le courage des choix artistiques d’un Eric Bernheim «qui ne collectionne pas avec les oreilles».
Ses objectifs au sein de l’Association ? Cultiver les liens, entre le Centre et la Cité, entre le Centre et ses publics, entre le Centre et les Amis du Centre. Appel aux futurs membres ! Valoriser sa directrice aussi, Katya Garcia-Anton, cette femme hors du commun qui lie les antipodes d’origines à la fois britanniques et espagnoles et une formation aussi bien biologique qu’artistique, et qui - un honneur pour Genève - a été sélectionnée pour organiser le Pavillon espagnol de la Biennale de Venise 2011.
Les talents qu’Inès Flammarion souhaite mettre à disposition de ces objectifs ? Sa sensibilité aux nouvelles tendances, son ouverture à toutes les formes d’art - son intérêt pour le design rejoint d’ailleurs celui que porte à cette forme d’art Katya Garcia-Anton - et son amour pour Genève, ce «joli village corrompu» comme disait joliment Jean Ziegler. Inès Flammarion quant à elle apprécie surtout la beauté de notre ville - la beauté qui comme nous les savons tous sauvera le monde…
samedi 29 janvier 2011
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